26 septembre 2015

Mal de tête

Il est étonnant de constater à quel point des chefs de partis puissent se surprendre que le port du voile intégral dérange profondément les citoyens.
S’il est vrai qu’il ne s’agit pas à proprement parler d’un enjeu majeur dans le quotidien sauf que cela touche une fibre sensible, le citoyen-hôte se sent méprisé, évacué. Comment les chefs peuvent-ils ignorer la chose? Sur quelle planète vivent-ils?
En faisant semblant qu'il est naturel de vivre caché sous un voile, cela remet en question les gains que les femmes ont pu faire au cours des dernières décennies, c’est se foutre de la culture du pays d’adoption. D'ailleurs, il s’agit de tout sauf de religion. La liberté de religion n’a jamais été remise en question. Alors, de quoi s’agit-il? Les citoyens d’ici doivent être accueillants au point de s’oublier sans demander ou exiger quoi que ce soit alors que les nouveaux arrivants n’auraient absolument pas à se soucier de la culture, de l’histoire et des us et coutumes des gens d'ici? Ben voyons!!!
Si les politiciens agissent en fonction des votes, ne sauraient-ils pas compter? Au nom de quelle aberration devrait-on abandonner ce qui est plus important encore que nos traditions : nos droits et nos obligations? Mulcair et Trudeau espèrent faire des gains en Ontario auprès de certaines communautés, on le sait tous. L'élection pourrait se jouer là et c'est là que la démographie croissante se remarque. Ayant "oublié' les autres, ils constatent maintenant qu'il y a erreur dans leur équation, un risque se pointe. Préparons-nous donc à voir valser Mulcair et Trudeau. Nous verrons ces deux énergumènes jouer sur plusieurs tableaux simultanément, danser sur deux airs différents.
Et le gagnant serait Harper? Au Québec, chaque vote pour les Conservateurs, le Bloc ou d’autres partis marginaux lui sera favorable. Ho là, j’ai mal à la tête!
Grand-Langue

29 août 2015

Divertissement

Je me suis amusé hier soir à Terrebonne. J’ai assisté à l’excellente performance de Benoît Brière dans la pièce Le Combat des Chefs.
Il y a aussi nos politiciens qui font dans la drôlerie :
Trudeau promet des déficits. Y arrivera-t-il ?
Mulcair, un social-démocrate, a vanté Margaret Thatcher!
Duceppe fait campagne en vélo, on dit qu’il a crevé... son budget.
Harper, la seule personne d’Ottawa à ne pas avoir vu, entendu ou lu qu’un « collègue » avait payé la dette d’Humpty Duffy. Il ya aussi cette sympathique chanson composée en son honneur. Le compositeur, un fonctionnaire, fut suspendu pour « enquête ».
N’est-ce pas drôle tout ça?
Grand-Langue

15 août 2015

Nous n'en sommes pas à une première de la part de "l'élite"

Pour une raison que je ne saurais expliquer de façon cartésienne, je ne crois pas la bâtonnière du Québec quand elle affirme ne pas avoir payé le juste prix de son jeans par distraction. Elle était observée par des agents de sécurité depuis un bout de temps.
Grand-Langue

15 janvier 2015

On s'habitue à tout!

Trop c’est comme pas assez!
Le problème avec le terrorisme c’est qu’on s’y habitue. Même le terrorisme peut devenir banal. Nos politiciens travaillent fort pour que la terreur tourne en leur faveur sauf que si la population s’y accoutume, faudra trouver autre chose.
Les têtes qui roulent, les enfants qui sautent, les femmes marchandées, les bombes qui pètent et les gros fusils en bandoulière, c’est beau tout ça mais parce que tout est présenté en même temps, l’effet n’y est plus. Ça provoque un mal de cœur.
Nous sommes tellement désabusés qu’un simple sourire pourrait nous émouvoir.  Où s’en va le Monde? Que nous arrive-t-il? L’humanité s’intéresse à un magazine satirique, à quelques dessins alors que tout récemment ce même journal était à l’agonie. Acheter l’Hebdo-Charlie ce n’est pas une riposte, une vengeance et encore moins un vote en faveur de quelque chose, c’est un retour à la simplicité, au rire.
L e sang, les balles, les suicides, les lance-roquettes, les assassinats, les grands déploiements et les médias semblent nous avoir ramenés à des choses plus simples. Allah, Bouddha, Jésus et les  autres peuvent dormir tranquille, d’ici peu on cessera de crier leurs noms, on se lassera.
On s’habitue à tout.
Grand-Langue

1 janvier 2015

Mot de l'Année

Pour 2014, le mot que j’inscrirai dans mon recueil « Mots de l’année » sera : Ebola.
Il y a longtemps qu'un virus n'a pas menacé l'humanité. Je pense à un virus pouvant se transmettre dans l'air, quelque chose de fatal. Ebola nous a donné une idée à quel point la survie de l'humanité ne tient qu'à un fil. Ce sera pour une autre fois, si seulement nous pouvions apprendre de l'histoire.

Grand-Langue